Un sondage de la Banque CIBC révèle que 45 % des Canadiens ne se sont pas constitués un fonds d’urgence, ce qui veut dire que des dépenses imprévues ou une urgence quelconque pourraient les obliger à puiser dans leur REER ou à contracter des dettes pour s’en sortir.
Cependant, les Canadiens âgés de 45 à 64 ans sont les plus susceptibles d’être préparés en cas d’urgence, 60 % d’entre eux déclarant avoir mis de l’argent de côté dans un fonds d’urgence. À l’inverse, la probabilité d’avoir un fonds d’urgence diminue parmi les plus jeunes Canadiens – seulement 51 % des Canadiens âgés de 18 à 44 ans déclarent posséder un fonds d’urgence.
« Il est important de planifier en vue de ses objectifs financiers à long terme, mais on doit aussi être prêt en cas d’imprévus en ayant de l’argent de côté pour des urgences. Les jeunes Canadiens qui commencent à gérer leurs affaires financières devraient accorder une importance prioritaire à la constitution d’un fonds d’urgence, ne serait-ce qu’un petit montant qui s’accumulera au fil du temps », souligne Sylvain Vinet, premier vice-président CIBC, est du Canada.
La Banque CIBC souligne que le fonds d’urgence doit être distinct des autres comptes d’épargne. De plus, l’utilisation de ce fonds pour pallier une situation exceptionnelle doit être suivie de sa reconstitution en vue d’un prochain événement. L’entreprise suggère d’ailleurs de mettre de côté l’équivalent de trois mois de revenus à cette fin.
Les résultats sont fondés sur un sondage de la Banque CIBC effectué par Harris/Decima et les données ont été recueillies entre le 22 mars 2012 et le 2 avril 2012 auprès d’un échantillon de 2003 répondants au Canada.