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Quand il question de popcorn, j’oublie que le partage c’est important!
De temps en temps, j’ai un ami qui s’essaye :
Ami : « On pourrait en prendre un gros pour les deux ? »
Anthony : « Je regrette. Ça sera pas possible. »
Ami : « Tu veux pas qu’on partage ? »
Anthony : « Non. Je parle de notre amitié. C’est terminé. »
Si tu penses qu’on va devenir des popcorn buds, tu vas être déçu.
T’as plus de chance de partager une brosse à dents avec Jim Morrison que de partager un popcorn avec moi.
Le pire dans cette histoire, c’est que je le prends toujours avec du beurre. Du beurre, que dis-je ? Le jus graisseux orangé qui fait office de beurre.
Consommer cette substance est sûrement aussi néfaste pour la santé que de boire du gaz à même la pompe.
Mais au diable la santé. Je n’ai peur de rien quand je suis installé derrière un sac de maïs soufflé !
(Ici je dis que je n’ai peur de rien… je suis quand même moins trash qu’un boomer derrière son clavier d’ordi. Je commence pas à crier aux immigrants de retourner dans leur pays aussitôt que j’ai un popcorn à la main.)
Y’en a qui s’pique à mort au fentanyl !
Moi je me bourre dans le Flavacol à m’en faire péter la panse !
Vous savez pas c’est quoi du Flavacol ?
C’est ce que les cinémas mettent dans le popcorn pour qu’il soit jaune, mais surtout crissement salé !
HÉ SIMONAC QUE C’EST SALÉ.
Tu manges ça, tu sors de la salle avec les lèvres gercées comme si t’avais dormi avec la face dans un feu de forêt !
T’as sûrement déjà vu ça passer sur Internet, le monde qui nettoie leur toilette avec un deux litres de Coke ?
Ben je sais pas ce qu’ils mettent dans le Flavacol, mais d’après moi t’en tires une brique dans le fleuve pis c’est assez pour dissoudre tout ce que Coderre a pitché dedans avant de sacrer son camp !
Je me suis questionné à savoir si d’autres personnes étaient aux prises avec cette drôle de dépendance. Si ça se trouve, on est peut-être assez pour se partir un club !
Alors j’entame mes recherches et je suis forcé d’admettre que les popcornolics se font rares. Pas autant que les humains au service à la clientèle de chez Bell, mais pas loin !
Puis au bout d’un moment, je tombe sur un article ayant pour titre « Jessica Alba' s Popcorn Addiction ».
Malade !
1— Je ne suis plus seul.
2— J’ai maintenant un sujet de discussion pour échanger avec Jessica Alba ! En cas de besoin, je serai pas obligé de lui parler de son minable film Honey.
J’aime vraiment ça l’popcorn. D’ailleurs, ça commence à être grave mon affaire.
J’ai écrit un poème. Je ferai pas le Festival de la Poésie de Trois-Rivières avec ça. Quoique…
Imaginez-vous ça !
Je suis là, sur scène, dans une douche de lumière jaune.
Y’a les frères Diouf dans un coin qui essaient de recréer le bruit des grains de maïs qui éclatent avec leur djembé.
Pis là ça part !
Si je devais amener qu’une seule chose avec moi sur une île déserte
Ce serait assurément du popcorn à perpète
Le son, comme une opérette
Des grains qui pètent et qui pètent
Me donne l’envie de me commettre
Tel un écureuil devant une noisette (ici j’imite l’écureuil dans l’Ère de glace)
Et là Mélissa Lavergne de Belle et Bum se joint aux frères Diouf ! Le popcorn éclate de plus en plus fort ! Ça sonne en criss leur affaire !
Tu pognes d’in dents
…
Esti qu’tu pognes d’in dents !
Mais quand t’es là, j’suis content.
Content tout le temps !
Tout d’un coup y’a comme un moment fort pis les Diouf essayent de rentrer leur fameux riff Balma balma sama wadji khadjalama yonwi.
« Pas t’suite les gars ! Pas t’suite ! Plus tard le Wolof » !
J’en parle et j’ai juste envie de te manger
En quantité illimitée
T’es mon petit bonheur salé
Ma céréale soufflée préférée
Puisque le rimer ce n’est pas assez
J’vais m’en préparer une chaudière, pour sûr
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