Pourquoi certains joueurs de la LNH utilisaient jusqu’à tout récemment le bâton de bois?
Auteur: Elie PilonAdrian Aucoin, Jason Spezza, Paul Stasny, ils ne sont pas beaucoup à avoir très récemment changé pour un modèle en composite. Mais pourquoi ne pas avoir changé pour un bâton en composite plus tôt, lui qui semble posséder une bien meilleure technologie et un meilleur rendement sur la patinoire?
La question semble simple, mais même un joueur qui a changé pour le bâton en composite, Teemu Selanne, maintient que le meilleur bâton qu’il a utilisé en carrière fut le Titan TS4, fait uniquement de bois et avec lequel il a joué il y a plusieurs années.
Dans le cas de Spezza et Stasny, ils ont récemment troqué leur bâton de bois en mentionnant que celui en composite permettait plus de flexion et aussi qu’il était plus rigide. Toutefois, Spezza a tout de même gardé une palette en bois en affirmant que celle-ci lui permet de mieux dribler avec la rondelle.
Pour rajouter à cela, je crois que Sidney Crosby a lui aussi utilisé un bâton « two piece » comportant un manche en composite et une palette en bois. Mais je manque d’informations là -dessus…
Ainsi, malgré cette époque du bâton de bois révolue – ou presque – on peut toujours se questionner. Le bâton de bois profère-t-il des avantages que ne permet pas un bâton en composite?
C’est évident que le bâton de bois est plus lourd et moins facile à manipuler. Peut-être qu’avant toutes les nouvelles technologies avancées pour la conception de bâtons, ceux en bois étaient plus résistants. Malheureusement, ce n’est plus le cas aujourd’hui.
Toutefois, avec les nouvelles technologies, les bâtons sont maintenant beaucoup plus flexibles et permettent d’avoir un tir du poignet ou un lancer frappé plus rapide et précis.
Donc, le seul avantage du bâton de bois est qu’il est moins cher! Cela n’a donc aucune influence sur le choix d’un bâton par un joueur de la LNH. Les derniers joueurs à utiliser le bâton de bois n’aimaient-ils que le « feeling » que le bâton de bois leur offrait? Ou bien était-ce seulement une question d’habitude?