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Je m’en fous justement parce qu’elle est sexy, ce qui me va très bien. Je m’en fous aussi parce que rares sont les voitures qui, à si bas prix (tout étant relatif par ailleurs puisque la MX-5 débute à plus de 31 000 $), offre autant de plaisir de conduite et de sensations directes.
Une conduite inspirante
Oui, la silhouette est unique. Inspirée du design Kodo, à l’instar de tous les autres véhicules de la gamme, elle propose un capot allongé et sculpté pour donner place à des blocs optiques racés. Bref, quand on la regarde de face, il est difficile de ne pas l’admirer. Un groupe de Miatistes (un néologisme que je viens d’inventer pour qualifier les membres de club Miata et MX-5) n’a d’ailleurs pu s’empêcher de me saluer avec insistance en me croisant. Saluts que je leur ai rendus avec un grand bonheur, jaloux de savoir qu’ils passeront l’été au volant de leur petit bolide alors que je le conduis que pour quelques jours.
Il faut dire aussi que mon véhicule d’essai était doté du groupe d’option Sport, ce qui lui ajoutait des jantes BBS au design, des étriers de freins Brembo rouge éclatant et des sièges Recaro du plus bel effet. Il s’agit d’une option de plus de 4000 $, mais elle ajoute, sans conteste un charme indéniablement remarqué.
En appuyant sur l’accélérateur, me cherchez pas un surplus de puissance. Sous le capot, un moteur 4 cylindres 2,0 litres de 155 chevaux et de 148 livres-pied de couple propulse la voiture avec aisance, mais sans véritablement décoiffer. Ce qui est tout à fait correct.
En jumelant ce petit moteur à l’économie intéressante à boite de vitesse manuelle 6 rapports aux rapports courts et précis, le tout doublé d’une suspension rigide, mais stable, et d’une direction d’une grande précision, vous vous retrouvez au volant d’une voiture qui procure frissons et grandes sensations, même si vous n’excédez pas 50 kilomètres à l’heure.
Le défaut
Car la Mazda MX-5 n’est pas totalement parfaite. Oui, elle est agréable à conduire et oui, la position de conduite dans le petit cockpit est sans reproche, surtout depuis qu’on l’a ramené un peu vers le centre. Cela élimine du même coup les suppléments de roulis en virage, et procure une visibilité sans reproche, bien au-delà du capot sculpté.
Puisqu’on a aussi abaissé cette position, on peut aisément avoir assez d’espace pour la tête, sans difficulté.
Mais il y a le reste. Essayez, par exemple, si votre souplesse d’antan est un peu moins présente, de vous glisser à l’extérieur du siège conducteur avec grâce? Vous verrez qu’il s’agit d’une difficile mission.
Même chose pour l’usage des porte-gobelets, ou du coffret de rangement étrangement localisé entre les sièges. Sans compter que l’espace de chargement est, comme il se doit, aux limites de l’inutilité.
Et alors… j’adore la Mazda MX-5! Chaque fois que je la conduis, je fais exprès de faire de longs détours. Le toit qui s’enlève maintenant d’une seule main facilite encore le passage du cabriolet au petit coupé. Oui, elle est bruyante, mais après tout, cela fait aussi partie du charme!
Si la Mazda MX-5 est une voiture de fille, j’affirme sans équivoque mon côté féminin!
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