Aller au contenu
Pourquoi les hommes ont-ils tant de difficulté à écouter?
Il y a beaucoup d’hommes qui réagissent très mal lors d’une discussion d’ordre personnel, surtout avec leur blonde ou  quelqu’un de significatif affectivement. 
 
Les hommes ont tendance à tout prendre personnel et à se mettre rapidement sur la défensive. Ils perçoivent les remarques ou les opinions de l’autre comme des critiques ou des attaques personnelles. La personne avec qui ils discutent a beau mettre des gants blancs ou essayer de faire attention à la manière de dire les choses, mais bien souvent, juste le fait de se sentir un peu critiqué ou remis en question suffit à leur faire perdre leurs moyens et le contrôle de leurs réactions. 
 
Ils ont alors des réactions disproportionnées ou inadéquates, parfois même agressives ou violentes. Ces réactions excessives démontrent en fait un manque de ressources et de recul devant la situation. À partir de ce moment, ce n’est plus un dialogue mais un affrontement. Comme si le point de vue de l’autre les menace par rapport à l’image qu’ils ont d’eux-mêmes et les plonge dans une grande vulnérabilité, une blessure narcissique. Et malheureusement, leur manière de réagir n’est pas de montrer cette vulnérabilité, mais plutôt de riposter et d’accuser l’autre de chercher délibérément à se chicaner ou à les blesser.
 
Je suis souvent témoin de scènes pénibles et malheureuses lors de psychothérapies. Ces scènes illustrent l’incapacité de l’homme à bien saisir le message de sa conjointe. Se croyant injustement traité par elle, il se permet de la culpabiliser et de l’accuser de chercher volontairement la discorde.    
 
Je pense que les hommes auraient avantage à reconnaître leur vulnérabilité et à descendre de leur piédestal; apprendre à s’ouvrir à la perception et au message de l’autre plutôt que partir en guerre et s’entêter (comme je disais dans la chronique précédente) à démontrer que c’est l’autre qui a tort!
 
Mais comment faire pour arriver à montrer sa vulnérabilité sans devenir une victime ou faire de l’apitoiement?
 
À suivre …
 
 
Plus de contenu