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Range Rover 2013 : celui qu’on déteste aimer

S’il y a 10 ans, s’afficher au volant d’un gros utilitaire énergivore était à la mode, c’est une toute autre chose aujourd’hui. C’est tout juste si on ne reçoit pas d’insultes de nos jours si on ose s’afficher au volant d’un produit qui ingurgite du pétrole au même rythme qu’un bébé tète le lait d’un biberon.
 
S’il a toujours été facile de détester certains de ces véhicules, par exemple le Hummer, il y en a d’autres qui, malgré un appétit vorace pour le pétrole, ont toujours attiré la sympathie. C’est le cas du Range Rover.
 
Mettez ça sur le dos de son héritage, du nom qu’il porte, de sa gueule qui plaît ou qu’importe, s’il y en a un qui a réussi à échapper à la critique au fil des ans, c’est bien lui. Et plusieurs de ceux qui l’ont critiqué, croyez-moi, l’ont aimé en secret.
 
La consommation
Ça demeure l’un des deux talons d’Achille de ce véhicule, mais les choses progressent. J’ai conduit trois versions du Range Rover au fil des années et chaque fois, les cotes de consommation que j’enregistre sont meilleures. Il y a quelques années, pour vous donner une idée, il était très difficile de maintenir une médiane sous les 20 litres aux 100 kilomètres. Lorsque j’ai pris le volant d’une édition 2012, c’est avec étonnement que j’ai terminé ma semaine d’essai avec une moyenne sous les 15 litres aux 100 kilomètres.
 
En 2013, le Range Rover a été complètement revu, même si en apparence, il demeure le même ; la tradition dans le design est primordiale chez la marque et c’est très bien ainsi. En conséquence, la version 2014 se veut une timide évolution, stylistiquement parlant. Les différences sont subtiles, tant à l’avant qu’à l’arrière ou sur les côtés.
 
Cependant, il est important de noter qu’au passage de la nouvelle génération, le Range Rover a perdu quelque 700 livres; ça, c’est énorme! Pour y arriver, notamment, l’aluminium a été utilisé à la tonne. Voilà qui explique en grande partie les gains en ce qui a trait à la consommation.
 
Sur la route
Au volant, la différence de poids entre la nouvelle version et les anciennes est vraiment perceptible. Ce que le Range Rover a perdu en aplomb, il l’a gagné en agilité et lorsqu’on enfonce la pédale au fond pour faire travailler les 510 chevaux du moteur V8, la réaction est impressionnante.
 
À bord, le confort est toujours roi et maître et on enfile les kilomètres le sourire aux lèvres. Que vous aimiez ou non les VUS, du temps passé au volant de ce monstre, c’est du bonbon.
 
Ah! oui, ma consommation moyenne : 12,8 litres aux 100 kilomètres avec plus de 400 bornes parcourues.
 
Conclusion
Le Range Rover nous revient plus raffiné que jamais et continue de faire rêver. Il lui reste à prouver qu’il peut être fiable; voilà le deuxième talon d’Achille de ce véhicule.
 
En bref :
 
Moteur : V8 de 510 chevaux
Consommation enregistrée : 12,8 litres aux 100 kilomètres
Prix du modèle essayé : 128 000 $

 
On aime :
 
–          Environnement intérieur
–          Qualité de la chaîne audio
–          Niveau de confort
–          Moteur
 
On aime moins :
 
–          Prix hyper salé
–          Cote de fiabilité
–          Coût des options
–          Dépréciation

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