Il n’y a pas si longtemps, nous avions deux choix en photographie classique : la pellicule couleur ou bien le film diapositive qu’on enroulait dans l’appareil photo en fer. Les films négatifs avaient une grande qualité : de la latitude de pose. Tu pouvais te permettre de passer à côté de la bonne exposition d’un ou deux stops, puis récupérer tout ça au développement. Avec une péloche diapositive, pas question de passer à côté. Ce positif demandait à être exposé correctement si tu voulais avoir tous les détails dans les noirs et surtout dans les blancs. Voilà où je veux en venir : film négatif = RAW, film diapositive = JPEG bon.
Le RAW est apprécié pour sa souplesse et sa maîtrise lors de la postproduction pour recycler les blancs par exemple. Le JPEG, quant à lui, nous conquiert par sa simplicité puisque son traitement est pris en charge par l’appareil photo. Techniquement, le RAW est un enregistrement brut du fichier sur la carte avec une profondeur d’échantillonnage de 14 bits. En JPEG, le traitement de l’image est réalisé par le processeur interne qui l’interprète et apporte des corrections comme la balance des blancs ou l’interpolation des couleurs. Le JPEG a une profondeur d’échantillonnage de 8 bits. Enfin, la plage dynamique des nouveaux appareils numériques est de plus en plus élargie. Personnellement, j’utilise le RAW et le JPEG selon le genre de prise de vue. La péloche me manque…
Bonne photo!