Selon le réseau ABC, dans certains cas, le conjoint survivant, le parent ou l’enfant ne peut avoir accès au compte de la personne morte qu’avec un jugement du tribunal. Mais pourquoi est-ce aussi compliqué?
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Lorsqu’une personne meurt, cela ne veut pas dire pour autant que ses différents comptes sont à l’abri des pirates informatiques. Certains pourraient même tenter de voler l’identité du défunt.
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D’ailleurs, Google semble accorder une grande importance à la vie privée et à la sécurité d’un compte, et ce, même si la personne a rendu l’âme. À ce propos, le moteur de recherche a récemment lancé un outil permettant aux utilisateurs de partager, à certaines conditions, les informations concernant leurs comptes sur Gmail, Blogger, Picasa et YouTube.
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Le fonctionnement semble assez simple. Dans un premier temps, si Google constate que le compte est inactif depuis au moins trois mois, il va tenter de contacter en premier le propriétaire du compte. S’il ne reçoit aucune réponse de sa part, c’est là qu’il va entrer en contact avec les amis ou les membres de la famille du défunt qui pourront ainsi accéder à ses données personnelles.
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De son côté, Facebook permet qu’on supprime un compte d’un proche qui est mort. Pour ce faire, il faut lui envoyer une copie du certificat de décès et prouver que l’on est le représentant légal.
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Par ailleurs, le populaire réseau social propose l’application « If I Die » qui permet de créer un message vidéo ou un message texte qui sera rendu public lors du décès. Trois personnes de confiance, sélectionnées par le propriétaire du compte, doivent cependant confirmer qu’il est bien mort, avant que Facebook ne divulgue ladite vidéo.
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Pour éviter des problèmes fâcheux lors du décès d’un être aimé, le réseau ABC recommande de mettre les informations concernant nos comptes et nos mots de passe en sûreté dans un coffre-fort et, bien sûr, de ne pas oublier de dire au liquidateur où il se trouve.Â