Retraite : l’art de se constituer un revenu de dividendes pour les vieux jours
Auteur: Dominique LamyAlors que la notion de « retraite » prend de plus en plus de place dans l’actualité financière au pays, un texte publié récemment dans le Globe and Mail apporte un éclairage additionnel sur la façon de se constituer un revenu de dividendes en prévision de cette nouvelle étape de vie.
En fait, la chronique « Investor Clinic » souhaite suggérer le montant du portefeuille nécessaire afin d’obtenir un rendement suffisant en dividendes pour s’assurer d’en vivre une fois retraité.
À des fins de simplicité, l’auteur John Heinzl suggère cependant d’ignorer l’impact fiscal d’une telle opération dans l’objectif de simplement identifier une première valeur marchande potentielle pour ledit portefeuille.
M. Heinzl part de l’hypothèse que ledit portefeuille génère un rendement de 3,75 % en dividendes, calculé en divisant les dividendes totaux reçus annuellement par la valeur marchande du portefeuille boursier.
En tenant pour acquis qu’une somme annuelle de 40 000 $ (par exemple) serait nécessaire pour vivre à la retraite, l’auteur confirme qu’un portefeuille totalisant 1,07 million est souhaitable, soit le montant de 40 000 $ divisé par le rendement de 3,75 %.
L’un des avantages de bâtir sa retraite sur les dividendes pourrait bien être la protection que ceux-ci apportent contre l’inflation. Plusieurs entreprises ont tendance à augmenter régulièrement les dividendes versés à leurs actionnaires, comme celles Å“uvrant dans les secteurs des services publics, des télécommunications, du secteur financier et de la consommation de base, notamment.
Cette formule mathématique proposée est cependant influencée par plusieurs variables. La situation d’un épargnant se veut fort différente de celle d’un autre. Mieux vaut consulter son conseiller en sécurité financière à ce sujet, mais l’idée mérite assurément d’être exploitée, ne serait-ce que pour compléter les autres sources de revenus du futur retraité.
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