Avoir une bedaine serait bon pour la santÃ©

D’après les chercheurs de cette étude, faire un peu d’embonpoint pourrait tout simplement booster la santé de quelqu’un. En effet, les tissus adipeux sécrèteraient une enzyme appelée NAPMT, qui permettrait de contrôler les niveaux d’énergie du cerveau.

Ultimement, une personne avec un apport de gras « optimal » dans le corps, serait en meilleure santé et aurait plus de chance de vivre plus longtemps, car le gras de son corps aurait un impact sur le centre de contrôle du vieillissement et de la longévité du le cerveau.

Malheureusement, les scientifiques ont été incapables de trouvé la quantité de gras « parfaite » pour les humains ou encore comment elle pouvait varier d’un individu à un autre.

Toutefois, une chose est sûre. Selon les auteurs de l’étude, si une personne n’a pas une quantité optimale de gras, ça va affecter négativement une partie de son cerveau qui joue un rôle très important pour contrôler le métabolisme et le vieillissement.

De plus, pendant leur étude, qui portait sur des souris, les scientifiques ont remarqué que celles qui avaient un niveau de NAPMT plus élevé dans leurs tissus adipeux étaient plus actives que les autres, spécialement après avoir jeûné. Aussi, elles semblaient ne pas être affectées par une période de temps sans nourriture, car leurs niveaux d’activités étaient similaires aux souris qui n’avaient pas de restriction de nourriture.

De son côté, le directeur de l’étude, le professeur Shin-ichiro Imai, affirme qu’avant la publication de leur étude, personne ne savait vraiment pourquoi les personnes légèrement en surpoids avaient tendance à avoir un taux de mortalité plus faible.

Dans les prochains mois, son équipe va approfondir ce qu’ils ont trouvé dans ce domaine.

Notons, en terminant, qu’une autre étude, cette fois-ci de la London School of Hygiene and Tropical Medicine, avait analysé les dossiers médicaux de près de deux millions de personnes, et ce, pendant près de 10 ans. Ils ont trouvé que ceux qui avait un IMC de 25 à 29 (en surpoids) avaient 18 % moins de risque de souffrir de démence, comparativement à ceux qui avaient un poids « normal ».

Donc, si on se fie à la science, avoir un peu de gras pourrait avoir des bénéfices pour la santé à long terme. En revanche, cela ne veut pas dire pour autant que l’on doive rester assis sur le divan toute la journée à manger des chips. Les scientifiques rappellent qu’il faut quand même accorder du temps, chaque semaine, pour bouger un peu.

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