Aller au contenu
Santé : La dépression saisonnière existe-t-elle vraiment?

Notre corps est sensible à son environnement. Lors des changements de saison, spécialement à l’arrivée du temps plus froid, plusieurs symptômes peuvent apparaître.

Le premier changement saisonnier est la diminution de la luminosité jusqu’au 21 décembre. Je ne connais encore personne qui aime voir le soleil se coucher à 16 h. En tout cas, pas moi! Mais cette diminution intense de lumière a des répercussions sur notre humeur. En effet, le nerf optique, qui amène la lumière des yeux au cerveau, est en lien avec les glandes du cerveau. La quantité de lumière qui y arrive contrôle la sécrétion d’hormones comme la mélatonine et la sérotonine. Si la mélatonine est une hormone qui favorise le sommeil, la sérotonine fait le contraire. Un manque de sérotonine est une cause de possible dépression et plusieurs antidépresseurs ont comme fonction justement d’augmenter la sérotonine dans le cerveau.

Les études ont démontré l’existence de la dépression saisonnière (SAD : seasonal affective disorder). Le pourcentage de la population atteinte change d’après les sources, mais les femmes et les personnes âgées semblent plus touchées. Les symptômes associés sont la dépression, le manque d’énergie, l’hypersomnie, l’augmentation du goût pour les aliments sucrés et la prise de poids. La luminothérapie semble aussi efficace que la médication, mais sans effets secondaires.

Le deuxième changement est la température. Par temps froid, les récepteurs de la douleur sont plus sensibles. Cela veut dire que durant ces vagues de froid et de pluie, les personnes atteintes de douleurs articulaires ont souvent tendance à ressentir plus de douleur. La diminution de mouvements des membres et la potentielle diminution d’exercices favorisent également l’inflammation.

Références : 
– http://depression.comprendrechoisir.com/comprendre/depression-saisonniere
– Law RW et al. « The Can-SAD study: a randomized controlled trial of the effectiveness of light therapy and fluoxetine in patients with winter seasonal affective disorder », Am J Psychiatry, 2006, mai, 163(5); 805-12.

Source photo : www.ikonet.com

Plus de contenu