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Scion iM 2016, essai routier : petite déception

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C’est dans ce contexte que j’étais curieux. Après tout, on vise ici deux personnalités totalement différentes (quoi que les jeunes familles peuvent aussi aimer l’audace), mais deux clientèles difficiles à satisfaire.

Une petite Matrix

Je sais, les gens de Toyota détestent quand on fait ce genre de comparaison, mais il faut bien avouer que la Scion iM n’est rien de plus qu’une Toyota Matrix modernisée. Rappelez-vous cette petite familiale, assemblée en Californie en collaboration avec GM. Cette fois, Toyota récidive (pour ceux qui ne l’auraient pas encore compris, Scion est la division jeunesse de Toyota).

Évidemment, et c’est une excellente chose, on a considérablement modifié le look de la petite voiture. La partie avant est agressive, et le style général plutôt intéressant. Un bon mot pour les jantes, particulièrement bien réussies sur les modèles plus haut de gamme, même si elles sont ordinaires en version de base.

Inspiration européenne

Je ne suis pas tout à fait honnête en comparant la iM à la Matrix. C’est plutôt à la Toyota Auris, une voiture européenne qui n’est pas en vente chez nous, qu’il faudrait le faire. Car c’est de la Auris que l’on tire la plate-forme qui, avouons-le, est une réussite sur toute la ligne. La voiture est plus rigide qu’on ne pourrait l’espérer, gracieuseté de cette plate-forme internationale.

Puis il y a le moteur. Sous le capot, le moteur 4 cylindres de 1,8 litres de la Toyota  Corolla Eco, jumelé à une boite à variation continue (CVT) ou à une boite manuelle en version de base. Alors que l’on dit du bien de la manuelle (j’avoue ne pas l’avoir à mon palmarès), la CVT s’est montrée docile et agréable pour une boite du genre avec ses rapports simulés.

Puis il y a le moteur : 137 chevaux, 126 livres-pied de couple, ce qui peut sembler bien suffisant. Vrai, si votre intention est de toujours accélérer en douceur et en zone urbaine. Les entrées d’autoroute, les dépassements et les reprises affichent cependant un tout autre portrait, et on se surprend à appuyer jusqu’au plancher pour avoir toutes les ressources de la petite machine.

Bien équipée

Parce qu’on parle d’une Scion, une voiture dont le mandat est de plaisir aux jeunes conducteurs, il faut aussi parler d’équipement :  la climatisation automatique bizone, la caméra de recul, les miroirs repliables électriquement, six haut-parleurs Pioneer et un écran de 7 pouces commandant le système d'infodivertissement.

Ne cherchez pas les versions ou les autres gadgets. Comme toute les Scion, c’est en concession que vous pourrez ajouter un système de navigation ou autres options qui vous attirent.

Conclusion

À un peu plus de 21 000$, la Scion iM est un choix judicieux : sa douceur de roulement est remarquable, sa maniabilité agréable et son look intéressant. Seul bémol : elle a plu davantage à mon beau-frère dans la soixantaine plutôt qu’à mon Fiston pas encore dans la vingtaine. Pas certain que la cible soit la bonne!

Êtes-vous assez jeune dans l'âme pour aimer la Scion iM?

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