Séduction : comme au poker, il faut savoir varier son jeu!

La surutilisation des indicateurs d’intérêt (IOI) ou le syndrome du bon gars

Dans la culture générale, on accepte l’idée que les bons gars finissent derniers et qu’ils n’ont aucune chance avec les filles. C’est en partie vrai, selon la définition qu’on a de ce qu’est un bon gars. Si on ne fait que donner des indicateurs d’intérêt (IOI) à une femme, elle va décrocher. Combien de fois on a vu des bons gars qui étaient prêts à donner la lune pour leur flamme (blonde ou date) et qui ont fini par se faire laisser? J’ai vu ça plein de fois et souvent, c’est parce que la femme avait été bombardée de IOI. La séduction, c’est un jeu et il faut être capable de mixer son jeu.

Envoyez-lui des indicateurs de désintérêt (IOD); comme ça, quand vous ferez un IOI dans le futur, il aura plus d’impact. Oui, les IOI sont très importants et il faut savoir en donner assez. Cependant, le problème de la plupart des hommes qui « ne pognent pas Â», c’est qu’ils donnent trop de IOI justement et pas assez de IOD! C’est comme manger du chocolat chaque jour : aussi bon que ça peut être, on finit par se tanner! Mais qu’est-ce qu’un IOD, à quoi ça peut ressembler?

La magie des indicateurs de désintérêt (IOD)

Un IOD est un signe de désintérêt envers la personne, souvent en réponse à un geste qu’elle pose ou à une parole qu’elle affirme. Ce n’est pas un vrai signe de désintérêt, mais plutôt une action volontaire pour mieux jouer ses cartes par la suite. Par exemple, si vous avez l’habitude de lui parler sur Facebook chaque jour, évitez volontairement de le faire pendant un ou deux jours. Cela permet de montrer que vous n’êtes pas dépendant de son attention (ce qui est excellent, les filles détestent très souvent les gars dépendants). Elle verra aussi ses chances avec vous comme plus « incertaines Â» et, si elle est vraiment intéressée, tentera de se rapprocher de vous afin de s’assurer qu’elle ne vous perdra pas. Si votre IOD ne provoque aucune réaction chez elle, vous avez peut-être surestimé son intérêt envers vous…

Le neg (négation), à utiliser avec précaution

Le neg est un concept qui roule sa bosse depuis longtemps dans les théories séductrices. C’est plutôt délicat comme concept, parce que mal utilisé, il peut être vraiment faire mal tourner une relation (contrairement au IOD qui est plutôt soft). Le neg revient à dire quelque chose de « pas nécessairement gentil Â» à une fille, mais de façon humoristique. Ça permet de montrer à la fille qu’elle n’est pas l’être suprême, sans nécessairement l’offusquer. Pour faire un bon neg, il faut connaître un peu son sens de l’humour. Par exemple, si votre conquête fait une niaiserie et que vous lui dites : « On voit que tu es blonde pour de vrai! Â», elle pourrait trouver ça drôle alors qu’une autre non. Il faut bien évaluer la situation, le contexte, la façon de le dire et la personnalité de la femme en question.

Le neg sert généralement bien les séducteurs. Il y aura toujours LA fille pour qui la notion de « second degré Â» est totalement inexistante et qui s’offusque pour un rien, mais bon, c’est la vie! Par contre, comme je l’ai indiqué plus tôt, il faut prendre les précautions nécessaires. Mieux vaut être trop soft que pas assez. Si vous êtes chanceux, vous rencontrerez peut-être même une femme qui répondra à votre neg par un neg envers vous! Personnellement, ce sont les femmes qui m’impressionnent le plus!

Pour en savoir plus…

Pour ceux qui veulent en apprendre davantage sur le sujet, je vous suggère de lire The Game : Les secrets d’un virtuose de la drague de Neil Strauss. Un excellent livre qui aborde plusieurs concepts incitant à la réflexion. Vous pouvez aussi lire notre catalogue d’articles de séduction disponible sur Affaires de gars.