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À 16 ans, on tombe amoureux sur un coup de foudre, sans trop savoir pourquoi, mais bon Dieu qu’on est content et qu’on ressent le besoin de le dire à tout le monde. Je me rappellerai toujours les gens qui le marquaient dans leur nom sur MSN dans le temps, c’était d’une importance capitale que tout le monde sache avec qui tu faisais tes « devoirs » après l’école. Maintenant, ce n’est plus comme ça, on est prudent et on évite de s’embarquer trop vite dans une relation. On voit l’amour comme un vendeur de « chars » usagés : on sait qu’on va encore se faire avoir et on se tue à savoir comment.
Comme Édith Piaf, non, je ne regrette rien. Toute expérience, bonne ou mauvaise, nous forge et nous amène à savoir ce qu’on veut et à éviter ce qu’on ne désire pas. Mais c’est justement ça le problème, l’expérience nous amène à être plus prudent, parce qu’on sait que de plonger tête première dans une piscine avec un mètre d’eau, ce n’est pas une bonne idée. Et ce n’est pas juste nous, même nos amis embarquent dans le jeu. Ils vont te dire de ne pas trop te faire d’attente, de voir comment ça va aller, tranquillement, ou carrément qu’il ou elle n’est pas assez bon/bonne pour toi. Donc, c’est ça qu’on fait, on est patient, mais quand on y va trop prudemment, ça enlève beaucoup de fun dans l'histoire. Si je commençais à me dire que chaque fois que je vais au McDo, je perds deux minutes de ma vie, ce ne serait pas très excitant mettons. Alors pourquoi le faire avec l’amour?
Le problème, c’est que ta date, elle pense probablement pareil et si tu agissais avec elle comme quand tu avais 16 ans, tu passerais pour un dépendant affectif. Et je parle en connaissance de cause parce que toutes les filles qui m’ont dit être amoureuses de moi en moins de deux semaines, je les ai vues comme des folles dépendantes affectives à pas toucher. Et ça, c’est vraiment turn off.
Et là, devant l’amplitude de ce problème qui ne semble pas avoir de réponse, on fait fuck off puis on écoute le hockey en se disant qu’on pensera à ce problème-là une autre fois. On doute qu’on va revivre un jour la même euphorie qu’on avait avec notre partenaire de jeunesse. Mais bon, on se dit que quand ça va arriver, on saura qu’on a trouvé la bonne personne et on va se demander pourquoi on a douté tout ce temps.
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