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Sons of Anarchy 1 : la bande dessinée tirée de la célèbre série télé

Contrairement à Arrow, ce premier tome de Sons of Anarchy est une histoire complète et même inédite. On y suit, comme au petit écran, les principaux membres des SAMCRO (un club de motards criminel américain).

Plus précisément, le récit se focalise sur Tig. Le motard vient tout juste de perdre sa fille lorsque Kendra, la fille d’un ancien membre mort au combat, vient lui demander de l’aide. Elle est poursuivie par une autre organisation qui veut la réduire au silence. Elle a vu des choses qu'elle n'aurait jamais dû voir. 

À l’époque, Tig avait fait une promesse au père de Kendra et compte toujours l’honorer. C’est comme s’il voyait en elle un moyen de réparer les erreurs qu’il avait faites avec sa propre fille. Kendra deviendra sa raison de vivre, sa rédemption. 

Comme je l’ai dit en introduction, je n’ai jamais regardé un seul épisode de la série télé, mais si ceux-ci ont le même calibre que cette bande dessinée, ça promet. Les motards sont souvent montrés comme des grosses brutes sans cervelle. Sans les transformer en princesses, Christopher Golden, qui signe le scénario, les décrit comme des hommes, certes violents, mais qui ont des principes et autant d’honneur sinon plus que bien des gens « ordinaires ».

L’action est évidemment au rendez-vous (attendez-vous à voir quelques scènes de poursuite folles et des fusillades meurtrières). Cependant, ce premier tome n’est pas qu’une simple succession de ballades en moto et de bagarres dans des bars miteux. Le scénario est bien ficelé et pas trop prévisible. On sait comment nous surprendre sans que ça soit trop tiré par les cheveux. 

J’avoue que du point de vue graphique, je m’attendais à quelque chose de plus « dur ». L’illustrateur Damian Couceiro à un coup de crayon fin et doux qui rappelle celui des frères Luna dans la mythique série Girls. Les motards ont presque l’allure de courageux chevaliers qui défendent la veuve et l’orphelin. Même les scènes de violence ont quelque chose de très noble. 

Malgré cette délicatesse artistique, Couceiro parvient sans problème à donner vie à ce monde noir et brutal.

Verdict

Ce premier contact avec l’univers de Sons of Anarchy n’a pas été décevant. Au contraire, ça m’a presque donné envie de passer mon permis de moto!  

Sons of Anarchy 1

Christopher Golden et Damian Couceiro

176 pages

Label 619

Cote : 4 étoiles sur 5.

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