Aller au contenu
Stéphane Gendron : Ne touche pas chat!

En parlant du problème des chats errants dans sa ville (Huntingdon) et partout ailleurs, il a dit dans son émission du 9 juillet dernier : « L’autre jour, chu reculé sur un, il venait de venir au monde. Chu sûr qu’y a rien senti. Le pick-up est passé dessus comme si de rien n’était. J’étais assez content, yes! Un de moins. Â» Avait-il sous-estimé la tempête qu’il allait affronter en semant ce vent? « Honnêtement, je ne l’ai pas vue venir celle-là. (Rires) Lorsque je parle, en général, je caricature et j’illustre mes propos. C’est évident que je ne fais pas un détour pour écraser des chats. J’ai reçu tellement de courriels haineux que j’ai dû fermer mon compte Facebook. À un moment donné, c’est devenu si grave que j’ai songé à appeler la Sûreté du Québec. C’était extrêmement violent. On m’a même menacé de me tuer. J’en suis venu à craindre que quelqu’un me trouve et me tue ou que l’on me passe dessus en traversant la rue. On me comparait à Luka Rocco Magnotta. Franchement. J’ai une ferme, des animaux et j’en prends soin. Je ne dépèce pas des cadavres pour baiser avec eux. »
 
La Radio X

La polémique et les déclarations à l’emporte-pièce sont le pain et le beurre de la Radio X. En s’y exposant de façon quotidienne avec son émission du retour à la maison, est-il en train de manger à nouveau dans la main du diable qui lui avait fait perdre ses tribunes et son titre d’avocat vers la fin des années 2000? « J’aime beaucoup faire de la radio. Je ne sais pas si c’est un défaut ou une qualité. Quand je suis en ondes, c’est comme si j’étais dans mon salon avec ma gang. J’imagine qu’il y a des risques associés à cela, mais bon! J’essaie de tourner ma langue, pas sept fois mais au moins deux fois et demi, avant de parler. (Rires) Â» Pour ceux qui se réjouissent de la rumeur qui circule en ce moment à l’effet qu’il perdrait bientôt son micro, sachez que son contrat est valide jusqu’en août 2014 et que ses cotes d’écoute sont bonnes.

Libido ou liberté?

Lorsqu’on l’écoute à la radio, on ne sait plus très bien s’il est un désaxé ou un ardent défenseur de la liberté sexuelle. « (Rires) Je suis un ardent défenseur du droit au plaisir. Tout l’monde regarde de la porno, tout l’monde aime le sexe, tout l’monde aime se faire du fun mais aussitôt que tu en parles, les gens ont des malaises. Ce que je dénonce, c’est notre vieux fond judéo-chrétien. Le plus bel exemple, ce sont les États-Unis qui sont la Mecque de l’industrie de la pornographie et qui, pendant ce temps-là, si le gouverneur de l’État de la Virginie est élu, vont criminaliser la fellation et le cunnilingus. C’est ridicule. Je suis un épicurien, j’aime le plaisir. On a tous une vie à vivre et si tu n’en profites pas, tu auras raté ta vie. Â»

Sa fille dans le Summum

L’an dernier, sa fille aînée Virginie, âgée de 21 ans, faisait la une du Summum au même moment où il y faisait ses débuts comme chroniqueur. Après sa première chronique, il a donné sa démission. Pourquoi? « J’ai envoyé paître l’éditeur du magazine. On ne m’avait pas dit que ma fille allait faire la une. Ils devaient commencer à publier ma chronique en août et soudainement, ils m’ont dit de la retarder d’un mois, mais j’ignorais pourquoi. Un mois plus tard, j’arrive au dépanneur et je vois en première page «La fille du maire Gendron se dénude et le maire devient chroniqueur». J’étais en tabarnak! Ils s’étaient servis de ma fille et de moi pour faire leur campagne de promotion. En plus, ma fille n’a jamais été payée pour cette session de photos. En tant que père de famille, je n’étais pas d’accord avec sa décision, mais elle est majeure est vaccinée. Je n’ai jamais vu ses photos et je ne les verrai jamais. Cela dit, je suis en bonne relation avec ma fille. »

Le plus fort, c’est mon maire

Puisqu’il sera bientôt le maire sortant d’Huntingdon, après trois mandats, croit-il qu’il aura été un grand parleur et un petit faiseur ou quelqu’un qui, dans 50 ans, aura sa statue dans sa ville? « On a déjà nommé un parc industriel à mon nom. Ce n’était pas mon idée. Je trouve ça particulier de mon vivant, mais bon. Honnêtement, j’ai été un grand parleur, mais aussi un grand faiseur. Ce dont je vais le plus m’ennuyer, c’est de mes employés et fonctionnaires. On en a fait des affaires mon équipe et moi. Je ne l’ai pas fait pour la reconnaissance, je m’en balance, même qu’après mon mandat, je ne vivrai plus à Huntingdon. J’ai déjà commencé à m’installer à la campagne, à Dundee. Â»

Plus de contenu