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Stryper et «  No More Hell To Pay » : Les miracles existent

Je n'aurais jamais cru écrire ces lignes. Il faut tout de même se rappeler que de 1991 à il y a environ 7 mois, Stryper était loin d'être sous le radar! En fait, c'est depuis qu'ils ont lancé Second Coming (un album où les gars ont repris les vieux classiques du groupe pour les remettre au goût du jour, lire ma critique ici) que l'intérêt envers Stryper semble avoir repris petit à petit. Michael Sweet et ses acolytes ont bien offert quelques disques de matériel original lors des dernières années, mais jamais rien n'ayant eu l'impact que connaît No More Hell To Pay. Cet album est incroyable et l'attention portée aux petits détails fait toute la différence. Premièrement, regardez l'image de la pochette de l'album… C'est de loin la plus belle en carrière du groupe!

La musique

Maintenant, la musique. Oh! que oui! Je dois d'abord dire que j'ai pas mal aimé tous les disques de Stryper de 1984 à 1990. Ensuite, je me suis lassé. Que voulez-vous? Les temps changent… D'ailleurs, je me répète, je n'aurais jamais cru retrouver ce groupe en 2013 et encore moins imaginé qu'il aurait pu nous offrir un disque d'une telle qualité, un album avec un grand A!

Déjà, à l'époque, les gars ne passaient pas inaperçus (je ne veux pas parler de leurs costumes jaune et noir là, ce n'est pas dans cette direction que je vais), car ils étaient musicalement parlant plus forts que la moyenne, à chaque position. Il y avait aussi, bien sûr, la voix de Michael Sweet, haute et puissante, qui retenait l'attention. Bon OK, il y avait les bibles, et tout le reste, mais on passe par-dessus ça aujourd'hui, OK?

No More Hell To Pay nous offre tout ce dont nous sommes en droit de nous attendre de Stryper. Des riffs de guitare incroyables, des solos de guitare incroyables, des duels de guitares incroyables, des rythmes et des percussions qui dépassent les attentes. Robert Sweet à la batterie demeure l'un des plus percutants de sa génération. Des mélodies incendiaires, de sublimes harmonies vocales et une production impeccable, quasi parfaite. Ils sont perfectionnistes et ils y ont mis le paquet. C'est carrément époustouflant.

Je pourrais vous parler de chaque chanson individuellement, mais je vais me contenter de vous dire que chaque morceau est solide. C'est bon d'un bout à l'autre. Et pour ceux qui aiment les ballades rock, on se rappelle que Stryper excellait en la matière. Eh bien, ils viennent de monter d'un niveau et de battre tout ce qu'ils avaient fait par le passé, même Honestly…. avec THE ONE. Ça faisait longtemps qu'une chanson du genre n'était pas venue me chercher de cette façon. Oui, OK, on a le droit d'avoir des émotions aussi les gars, LOL.

Conclusion

Je n'ai pas envie de m'éterniser en blabla, mais juste le goût de grimper le volume à fond! Je vous invite à faire la même chose (ci-dessous). Je vous ai mis le clip de la chanson-titre ainsi que celui de la fameuse ballade (ou fameuse en devenir) The One. En terminant, je dirai simplement que ce qui me fascine, c'est que ce groupe n'a pratiquement aucun temps d'antenne dans les médias, presque aucune radio ne tourne Stryper, aucune chaîne de vidéoclips ne les diffuse, on ne les voit pas dans des émissions de télé, par exemple des talk-shows de fin de soirée et, malgré tout, ils sont de retour au sommet. Un juste retour des choses? Devons-nous croire aux miracles?

Note : 9,5 sur 10

Pour en apprendre plus sur le groupe ou pour vous procurer No More Hell To Pay : www.stryper.com

Pour suivre notre chroniqueur sur Twitter : @DominicDAnjou

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