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En fait, c’est uniquement avec la STI (qui se nomme désormais WRX STI), sa version la plus extrême, qu’elle partage sa personnalité!
Cette décision de ne plus associer Impreza et WRX est une bonne nouvelle en fait, puisque cela enlève un peu de l’anonymat que l’on reprochait trop souvent à la WRX, pourtant autrement plus puissante et plus satisfaisante à conduire.
Seul bémol, à part quelques petits éléments distincts, la Subaru WRX ne se distingue pas vraiment d’un point de vue esthétique comparativement à la vitaminée STI. Pourtant, les performances sont de loin inférieures (mathématiquement parlant) avec 268 ch à la portée de la main, ou plutôt, du pied droit, contre les 305 de la STI.
Pour 2015, la WRX s’est en effet considérablement rapprochée de la STi au niveau de la carrosserie. Les ailes élargies, les embouts d’échappement, les pare-chocs et le look général définitivement plus agressif rendent la voiture drôlement similaire à sa grande sœur. Seuls les écussons et l’aileron surdimensionné (sur certaines versions de la STI seulement) font une véritable différence au premier coup d’œil.
Mécaniquement cependant, WRX et STI ont subi de nettes améliorations, la première demeurant un peu plus sage que la seconde. Les suspensions ont été complètement redessinées et repensées avec cette nouvelle génération, conférant maintenant à la WRX une voie (avant et arrière) élargie de près de 40 mm et un empattement légèrement plus long.
Lorsque l’on conduit cette WRX, on remarque tout d’abord le son de l’échappement qui est beaucoup plus présent et plaisant à l’oreille. Ensuite, lors des premiers virages, on apprécie la nouvelle suspension qui offre un meilleur contrôle en entrée de virage. Personnellement, j’aurais préféré une suspension encore un peu plus rigide afin de réduire davantage le roulis en virage. Mais bon, rien n’est parfait dans la vie!
Côté puissance, les 268 chevaux et les 258 lb-pi de couple sont bien suffisants et procurent des accélérations et des reprises qui vous colleront au fond du banc. À preuve, le 0-100 km/h est atteint en 5,3 secondes et le 80-120 km/h s’éclipse en un clin d’oeil. Les performances en ligne droite de la Subaru sont beaucoup plus rapides que ce qui est offert par la compétition.
Des inconvénients? L'habitacle ne fait pas aussi dynamique qu’on pourrait le souhaiter même si on a remanié le look. On ne s’éloigne jamais vraiment de ce qu’il était auparavant. Certaines de ses garnitures paraissent carrément bon marché. Plusieurs voitures dans cette fourchette de prix offrent un intérieur plus raffiné, mais dans le cas de la WRX, c'est surtout la mécanique sous le capot et le plancher qui importe.
Une bonne note aussi pour la position de conduite, basse mais beaucoup moins qu’auparavant, et ajustable pour le conducteur. Les maniaques qui ont conduit la WTX des années précédentes s’y retrouveront avec plaisir. Détail aussi, la transmission automatique à variation continue est spectaculairement efficace.
Il y a bien peu de concurrence dans ce créneau, du moins pour une valeur semblable. Vous verrez que l'allure extérieure et la tenue de route améliorées de la Subaru WRX en font l'un des bolides les plus plaisants et gratifiants à conduire dans la catégorie. Plus même que la très (trop) puissante STI.
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