L’histoire s’est déroulée il y a quelques jours. Thorgeir Benjaminsen souffre de dystrophie musculaire et se déplace à l’aide d’un fauteuil roulant motorisé qui peut aller à une vitesse maximale de 10 km/h.
Un soir, après avoir fait la fête chez des amis, le Norvégien revenait tranquillement chez lui. Étant donné qu’il y avait beaucoup de neige et que cela l’empêchait d’avancer normalement sur le trottoir, l’homme, âgé de 20 ans, a décidé d'aller dans la rue.
Quelques instants plus tard, une auto-patrouille a remarqué Thorgeir. Les policiers l'ont interpellé et l'ont soupçonné d’être soûl. L’étudiant s'est montré coopératif et n'a pas nié les faits. Finalement, ils l'ont amené à l’hôpital pour vérifier leurs soupçons.
Malheureusement, Thorgeir n'était pas au bout de ses peines. Les membres des forces de l’ordre pensaient également qu’il aurait peut-être pu voler le quadrimoteur. Ils ont donc décidé de lui confisquer son engin jusqu'à ce que l’enquête soit complétée.
Finalement, l’homme à mobilité extrêmement réduite n’a retrouvé son fauteuil roulant que 4 jours plus tard.
Pour le moment, les autorités norvégiennes n’ont pas voulu indiquer si elles allaient porter des accusations de conduite en état d’ivresse. Cependant, selon la Fédération norvégienne des personnes handicapées, il est peu probable que des poursuites soient déposées. D’après la loi norvégienne, une personne en fauteuil roulant motorisé est assimilée à un piéton et non pas à un véhicule motorisé. On se demande bien pourquoi les policiers ont agi de la sorte…
Source : Le Parisien