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Voilà 9 villes fantômes du Québec

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1) Joutel

Ville minière construite en 1965 entre Amos et Matagami à la Baie James afin d’y exploiter de l’or, du cuivre et du zinc, Joutel a dû fermer ses portes lorsque les gisements miniers furent épuisés en 1998.

2) Nitchequon

Poste de traite connu dès le XVIIe siècle, il devient un poste de traite de la Compagnie de la Baie d’Hudson jusqu’en 1943. On le réouvre en 1950 pour encore une fois le fermer en 1960, bien qu’on l’y habite encore car une station météo importante y opère jusqu’en 1985, date de la fermeture de la station et de l’aéroport. 

3) Gagnon

Ville minière du Nord québécois, la ville de Gagnon a été construite rapidement en 1960 pour exploiter une mine de fer. Comme toutes les villes mono-industrielles, Gagnon ferma ses portes en 1985 suite à la fermeture de la Mine Fire Lake. On rasa la ville en 1987. Il ne reste aujourd’hui qu’un panneau routier indiquant où était la ville…

4) Val Jalbert

Sûrement la ville abandonnée la plus populaire et connue au Québec, le village fantôme de Val Jalbert a toujours frappé l’imagination en raison de son état de conservation unique. Ce village construit dans les années 1850-1860 en raison de son réseau hydraulique, on dû fermer la ville après des années de vache maigre suite à la fermeture de l’usine à papier en 1927. Suite à une mise en faillite de la ville, elle fut racheté par le gouvernement qui l’entoura d’une clôture jusqu’en 1960 où on en fit un site à visiter.

5) Baie Ste-Claire

Ce village situé sur l’Île d’Anticosti fut d’abord appelé Baie-des-Anglais et changea de nom vers 1895 pour Baie Sainte-Claire. Déjà peu peuplé et difficile d’accostage pour les bateaux, un autre village fut construit à Baie Ellis qui deviendra Port-Meunier. Aujourd’hui, deux maisons subsistent de l’ancien hameau de Baie Ste-Claire.

6) St-Jean-Vianney

Petit village rural situé tout près de l’ancienne Jonquière au Saguenay, St-Jean-Vianney a connu un destin tragique le soir du 4 mai 1971. C’est en effet en soirée que ce jour qu’un immense glissement de terrain a emporté 40 maisons et une trentaine de véhicule perdus à jamais dans la boue, faisant 31 morts. Depuis ce jour, cette municipalité est interdite à l’occupation humaine. Plus de 200 maisons furent relocalisées suite à ce sinistre.

8) Rivière La-Guerre

Petit village fondé dans les années 1820 par des colons écossais en Montérégie, le village de la Rivière La-Guerre ou de Godmanchester, ne vécut qu’une trentaine d’année. La construction du canal de Beauharnois provoqua de continuelles inondations qui firent abandonner les lieux. Aujourd’hui ne subsistent que le presbytère, l’église et le manoir Rosebank…

8) St-Ignace-du-Lac

Village développé lors de la colonisation du Nord au début du XXe siècle en Mauricie, St-Ignace du Lac fut victime du développement du réseau hydro-électrique avec la construction en 1931 d’un barrage au lac Taureau. 700 habitants du village furent expropriés en pleine crise économique et la ville gît toujours au fond du lac Taureau.

9) St-Cyriac

Un peu comme le village précédent, St-Cyriac, sur le bord du lac Kénogami, connu un beau développement jusqu’au moment où, encore une fois victime du développement industriel, se vit inondé par les eaux du lac Kénogami en 1924-1925. On peut toujours visiter l’église du village aujourd’hui.

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Liens :

www.quebecblogue.com

www.urbexplayground.com

www.wikipedia.org

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