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Protéger le Gouvernement
Au plus fort de la Guerre Froide, juste avant la Crise des missiles à Cuba en 1962, la protection civile est devenue une priorité et la construction d’infrastructures résistantes aux attaques nucléaires furent construites un peu partout au pays. Elles devaient protéger les gens du gouvernement afin que le pays ne sombre pas dans un chaos post-apocalyptique. Le célèbre abri près d’Ottawa, le « Diefenbunker », nommer ainsi car commandé par le premier ministre John Diefenbaker, pouvait contenir jusqu’à 535 personnes pendant un mois sans se ravitailler. Il était construit sur quatre étages et pouvait résister à une bombe de 5 mégatonnes explosant à 1.8 km. Outre ce bunker, il y en a eu aussi de construits au Québec.
Porte blindée du Diefenbunker
Les bunkers antiatomiques au Québec
Chez-nous, le plus connu est le bunker à Valcartier. Version réduite du Diefenbunker, cet abri pouvait accueillir 400 personnes dans les mêmes conditions que celui d’Ottawa. L’armée s’en sert encore, mais plus comme abri antiatomique. Certains prétendent que sous les deux étages officiels du bunker, se trouveraient 2-3 autres niveaux où des projets secrets de l’armée y seraient cachés… Il y aurait d’autre bunkers militaires (un ancien au Mont Radar entre autre).
Croquis de l'intérieur du Diefenbunker
Un autre bunker, inconnu à toute fin pratique du public, est toujours visible sur la rive sud près de Québec. À St-Damien Station, les vestiges d’un abri antiatomique abandonné peut-être encore aperçu. Il s’agit d’un bâtiment en bloc de béton tout simplement et devait protéger le chef de la gare de St-Damien en cas d’attaque, vu qu’il jouait un rôle crucial en cas de guerre afin d’assurer les communications télégraphiques.
La protection des simples citoyens revenait à ceux-ci. Le gouvernement encourageait les gens à se construire des abris antiatomiques chez-eux et à leur frais. Il s’en est construit entre 300 et 400 au Québec. C’est bien peu, si l’on pense qu’en Suisse, l’état a la responsabilité de veiller à ce que tous ses citoyens aient un abri en cas de guerre nucléaire. Certains ont longtemps cru que le métro de Montréal aurait pu servir à ça, mais c’eut été en cas de bombardement classique et non atomique, car le métro n’est pas étanche et ne protégerait pas. Aussi bien préserver la paix car on est un peu mal pris côté protection ici.
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